Recherche d'un logis et d'un travail

C’est souvent ici que tout commence, à croire que le premier bâtiment d’une ville n’est pas une gare ou une banque, mais son saloon. Les choses ne changent pas pour Katy, malgré qu’elle vient de descendre du train, l’histoire commence dans se lieu plein de vie. Pour la jeune fille, cette nouvelle ville est comme un nouveau départ, mais il commence comme tous les autres dans un saloon ou elle espère trouver du travail, chanter et passer du bon temps avec des bons payeurs. Ca ne la dérange pas de vendre son corps surtout si l'homme est pas trop moche et gentleman, et vu les prix qu'elle pratique elle a peu de chance de tomber sur des moins que rien.

A peine entrée sur le palier de la porte qu’elle s’arrête pour secouer ses cheveux gracieusement et y faire tomber les grains de sable qui s’y sont logé. Puis elle inspecte les lieux. Ca sent la mauvaise bière, celle qui racle le font de la gorge mais qu’on adore boire avec des potes. Il est encore tôt le matin et la plupart des chaises sont encore sur les tables. Seul deux pochtrons sont affalés sur une table, ils ont surement passé la nuit ici. La belle brune imagine déjà l’ambiance qu’aura cette salle dans quelque heure, quand les hommes éreinté s’y rendront pour bien finir leurs journées. Elle se voit déjà à chanter près du piano et danser sur les tables. Mais surement pas se soir, le voyage en train la éreintée et elle aimerait prendre un bon bain et dormir un peu. Mais avant elle doit trouver une chambre, pourvu qu’il en reste une assez à l’écart des autres pour ne pas avoir de problème avec ses voisins de palier.

Deux jeunes hommes entrent derrière elle avec une lourde valise, et la déposent à l’entrée. Elle les remercie et les renvoie. Puis elle s’approche du bar et hurle.

-Où est le patron j’veux l’voir. J’ai une affaire à lui proposer.

Un homme d'une bonne quarantaine d'années sort de l'arrière salle avec un torchon sur l'épaule. Sa barbe de trois jours et des taches sur sa chemise trahissent une hygiène approximative. Il toise la jeune femme par dessus le comptoir puis fini par s'approcher au bout de quelques secondes. Il pose ses mains potelées sur le zinc et se penche un peu vers elle avant de prendre la parole.

- Je peux t'aider la p'tite?

C'est marrent comme quoi les patrons de saloon se ressemble tous, Katy en à rencontré un bon nombre et ils ont tous se look mal soigné, ça doit venir de l'alcool, mais généralement ils sont plutôt sympas et drôles sous leurs apparences de vieux porcs. Il faut juste s'avoir leur parler, pas se montrer faible et bien ouvrir ça gueule, et ça, la belle brune, sait bien le faire.

-Ouaips mon gros. J'viens de loin, j'ai les jambes en compote et le cul en miette à cause de se foutu train. J'pense que tu dois avoir une chambre pour moi, une pas trop exposer que je puisse faire mes affaire sans déranger tes autres clients, si tu vois se que je veux dire.

Elle lui parle de façon vulgaire, généralement ils aiment bien les filles avec du caractère se genre de personne. Sa position aussi est calculé pour le charmée, appuyée sur le comptoir la poitrine bien en avant.

-J'voulais aussi t'proposer travailler pour toi, en temps que chanteuse. Je chante pas trop mal et je pourrais accompagner ton pianiste. J't'attire des nouveaux clients et je monte avec certain dans ma piaule après les concerts. Qu'est se que t'en penses?

Les yeux du patron tombent sur la poitrine de la jeune femme avant qu'il ne continue de la déshabiller du regard. Il se demande si son embauche est une bonne chose mais fini par accepter l'offre de la chanteuse à ses propres conditions.

- Ta piaule est au fond du couloir en haut, porte de gauche. Je te prends à l'essai pendant une semaine et tu me reverse 10% de ce que te filent les clients.

Il lui présente exactement les mêmes conditions que pour les autres filles et ne compte pas négocier.

Elle a obtenue se qu'elle désirait, elle obtient toujours tout se qu'elle désir des hommes, ils sont si facile. Mais lui aussi y gagne en fin de compte, l'échange est honnête. Elle lui temps la main pour valider l'échange. Puis prend sa valise et monte à l'étage. Sur les marches elle s'arête et lui demande.

-Tu pourras me faire monter une bassine d'eau chaude que je me lave, s'il te plaît? J'ai peine à croire que les hommes aimeraient s'aventurer entre des cuisses si sal.

-A oui j'oubliais, mon nom est Dredger, Katy Dredger. Mais tout le monde m'appelle Katy.

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