Arrivée de Missie [solo]

Missie venait d'arriver à Dodge City. Elle avait trouvé le voyage affreusement long, celui-ci avait duré plusieurs jours intervertissant train et diligence. Bien que la naissance du chemin de fer paraissait être une révolution aux yeux de tout le monde, Missie méprisait ce moyen de transport, elle le trouvait très bruyant et selon elle trop de personnes s'y cotoyaient. Cependant elle n'appréciait pas plus la diligence, elle trouvait que c'était dangeureux e fort incomfortable. Pendant son voyage en diligence Missie avait apperçu un groupe d'indiens, à leur vue elle eut la peur de sa vie imaginant déjà le pire, la diligence se ferait attaquée, elle, elle serait enlevée par les indiens, violée puis scalpée. Heureusement, rien de tel n'arriva et le voyage se poursuivit dans la plus profonde ennuie.
Elle se demandait ce qu'elle avait trouvé de plus pénible. Partager son wagon avec une vieille dame aigrie ou bien le trajet en diligence où sa tête cognait contre la portière dès qu'elle commençait à s'assoupir ? Tout ceci lui avait fort déplu et elle ne rêvait plus que de prendre un bain et dormir. Lorsqu'elle descendit enfin sur le quai de la gare, ou bien plutôt la terre batue de Dodge City elle se dit finalement que la diligence n'était pas si mal. C'était donc ça Dodge City ? Une ville sans pavés, où l'on marchait directement sur la terre, une ville qui semblait déserte, inhabitée, et où l'on appercevait seulement quelques bâtiments construit de manière assez rudimentaire en bois brûte. Elle qui venait de la grande ville, bien que des quartiers misérables, elle n'avait jamais imaginé cela. Elle était complétement dépaysée. Ca ne pouvait pas être les Etats-Unis, elle n'avait jamais connu de telle paysage. Et puis, finalement en y regardant de plus près elle trouva un certain charme à cette petite ville qu'elle qualifia d'atypique.
S'étant assez attardée à observer la ville, elle décida qu'il était temps pour elle de prendre possesion de son logement. Elle chercha alors un hotel ou bien une auberge où elle pourrait séjouner. Bien que la ville était petite, Missie avait du mal à s'orienter. Elle vit un vieil homme assis à une terrasse et s'apprcha de lui pour lui demander un renseignement. Missie était de nature assez timide et méfiante, de plus elle avait une certaine fierté et détestait reconnapitre qu'elle avait besoin de l'aide de quelqu'un.

- L'auberge. Demanda-t-elle brévement.

Le vieil homme la regarda de haut en bas puis après quelques secondes du silence lui indiqua l'auberge en pointant le lieu du doigt. Missie hésita à dire merci, elle était assez fatiguée et les quelques secondes de silence du veil homme avant de lui répondre l'avaient agacée. Finalement elle jugea qu'elle n'était pas d'assez bonne humeur pour le remercier et s'en alla en lui trounant lui dos après cependant lui avoir adressé un joli sourire hypocrite fait avec le plus de peine possiblle.
Missie se diriga donc vers l'auberge. Elle entra par la porte à battant et alla vers ce qui lui semblai être le comptoir. Un homme d'une quarentaine d'années, déjà a atteint de calvicie vêtu d'un tablier gris, qui devait surement être blanc à l'origine, se retourna et la regarda intrigué. Finalement il lui fit une sorte de sourire commerçant se disant certainement que cette nouvelle venue ferait augmenter ses affaires.

- Il vous reste encore une chambre ?

L'homme resta muet un instant puis répondit :

- Vous avez combien ?

- 10$ pas plus.

Il réfléchit un instant puis dit :

- C'est justement le prix de la chambre. Suivez-moi, je vais vous y conduire.

Missie le suivit en portant péniblement ses bagages dans les escaliers. Ils montèrent un étage, puis, il s'avanca vers une porte et l'ouvrit.

- Voilà.

Il l'ouvrit rapidement puis partit aussitôt. Missie entra. la pièce n'était pas très grande, et l'hygiène laissait assez à désirer, on voyait que le ménage n'était pas fait avec grand soin. Mais Missie s'en fichait, elle avait vécu dans les quartiers pauvres de New-York et avait connu mille fois pire.
Elle s'y sentait déjà chez elle. Avec la fierté de se dire qu'elle y était arrivée, qu'elle ne davait cela rien qu' à elle-même. Elle installa ses affaires. Elle placa ses vêtements dans la commode, en prenant soin de ne pas les déplier en les sortant de ses sacs, ensuite, elle plaça les produits qui servaient à sa toilette, savon, serviette... sur la petite table qui se trouvait contre le mur. Elle prenait plasir à disposer ses affaires comme elle l'entendait, cela lui donnait le sentiment d'être vraiment chez soi. Une fois fini, elle demanda une bassine et fit chauffer de l'éau pour prendre un bain. Elle était épuisée par le voyage et rêvait depuis longtemps de pouvoir se reposer et se décrasser. Elle profitait de ce moment de détente et de solitude cependant en se disait bien tout de même qu'il faudra bien en sortir de toute façon et se familiariser à son nouvel environnement.

[Fin du RP]