Une soirée au saloon (libre)

[ Vient de ~ Un six coups pour un nouveau marshall ~]


Je m'étais accordé un petit repos, après cette journée ! L'ambiance à Dodge me plaisait bien ! Cette première rencontre avec le Marshall Deckard ne m'avais pas déplu, également ! Bilan de la journée : je m'étais trouvé un job à ces côtés, ainsi que cette petite piaule, dans le saloon de Dodge ! Malgré l'animation qui y régnait un étage en dessous, cela ne me dérangeait guerre ! Le sommeil, avait rapidement pris le dessus. Après avoir dormi deux petites heures, j'avais fait monter une bassine d'eau chaude, pour prendre un bain. Après ce voyage, j'en avais bien besoin. Pour me détendre, j'étais resté me laver pendant trois bons quarts d'heure ! Ensuite, j'avais enfilé des vêtements propres que j'avais dans une valise, puis, ajustant mon Remington, à la taille, je n'avais plus qu'à mettre mon stetson, et j'étais fin prêt à sortir de ma chambre.

Descendant les escalier, la main sur mon colt, j'entendais l'animation se faire de plus en plus bruyante. Quelques filles dansaient sur la scène, les hommes, eux, sifflaient à coeur joie. Tout le monde avait l'air heureux ce soir ! Avançant en passant les tables, je cherchais du coin de l'oeil, le Marshall Deckard. Je lui avait proposé un verre, histoire de parler un peu ... En m'approchant vers le fond du saloon, j'aperçu enfin le Marshall.

Je m'étais avancé jusqu'à sa table, et tirant une des chaises. Regardant Trent, je lui demanda :
- Je peux ? Je ne vous dérange pas, j'espère !

J'allais lui parler de mes projets plus en détails par la suite, à savoir, l'achat de ma monture.

J'aimais bien l'atmosphère qui régnait dans cet établissement ! L'endroit rêvé pour se détendre après une bonne journée, bien remplie ! Alors que j'avais demandé au marshall si je pouvais m'asseoir, ce dernier m'invita volontiers à sa table habituelle, en me proposant de me servir un verre. Je m'étais assis de façon à n'avoir personne à dos, comme me l'avais conseillé Deckard, dans la journée ! Il m'avais prévenu que ici, il s'installait pour s'y refaire une santé et se détendre ! Donc, comme il me l'avais dit, vallait mieux pas que je parle boulot, pour ne pas le froisser ! Après tout, moi aussi je voulais me changer les idées, je n'avais pas l'intention de le bassiner avec des questions sur les hors-la-loi qui fréquente Dodge et ses environs, ou je ne sais quoi d'autre encore !

Non ! Moi ce que je voulais, c'était prendre un peu de bon temps, avec une personne de bonne foi, comme lui ! Prenant mon verre, pour le tirer vers moi, j'engagea la conversation :

- Dis moi, Trent ... Je voulais savoir quelque chose ... Tu connais un bon coin pour se trouver un cheval ? J'ai perdu le mien, toujours avec ce fameux chef de gare ! C'était le cadeau de mes 18 ans et ... Depuis que je suis sans cheval, je me sens un peu à nu, et pour circuler en dehors de Dodge si besoin, j'aurais plus de mal ! Je me vois mal payer le train sans arrêt.

Le laissant le temps de réfléchir, j'enchaîna sur un autre sujet :

- Oh ! J'y pense ... Ca m'a l'air d'être la fête ces temps-ci à Dodge ! J'ai vu pleins de lampions et de banderolles partout ! Les gens ont l'air joyeux ! Espérons que la joie et la bonne humeur soit au rendez vous, pour toute cette soirée !

Sortant une cigarette et une allumette, j'eus l'idée d'en tendre une deuxième à Trent :

- Je ne t'ai même pas demandé si tu fumais ... Excuse moi ! Tu en veux une ?

Lui laissant fouiller dans mon étui, je lui présentais aussi les allumettes ...

Tirant une taffe de ma cigarette, je repris :

- Les filles m'ont l'air en forme, les gars ont l'air heureux ! Ca fait plaisir à voir ! Cela fait quelques jours que je viens d'arriver, et je m'y sens déjà bien ! Une bien belle ville, Dodge City je trouve !

C'est alors qui Douce Mc.Gowan fit son entrer au saloon.
Elle déploya alors sa grâce innée que les femmes gracieuses mettent à s'acquitter des choses difficiles de leur joli métier de femme.Si la pensée se révèle en tout , il est permis de dire que ce maintien exprimait une divine simplesse.Douce était vétue d'une robe
Blanche en mousseline blanche , ornée de distance en distance de noeuds bleus.Prés de sa poitrine des noeuds semblables a ceux de sa robe , laissait apercevoir la beauté de son corsage.Son cou d'une blancheur mate,était d'un ton charmant mis en relief par tout ce bleu , le fard des blondes.Sa ceinture bleue à longs bouts flottants dessinait une taille plate , qui paraissait flexible , une des plus séduisante grâce de la femme.Elle portait un chapeau de paille de riz , modestement garni de ruban pareils à ceux de sa robe, ce qui tout en relevant l'excessive blancheur du chapeau , ne nuisait point à celle de son beau teint de blonde . Ses cheveux fin et ondulé abondaient en un merveilleux chignon banane dont les reflet saisissaient le regard par mille bosses brillantes.Ses yeux argenté , à la fois doux et fiers , étaient en harmonie avec un front bien modelé.Une teinte rose répandue sur ses joues comme un nuage animait sa figure réguliére sans fadeur, car la nature lui avait à la fois donné , par rare privilège , la pureté des lignes et de la physionomie.La noblesse de sa vie se trahissait dans un admirable accord entre ses traits , ses mouvement et l'expression générale de sa personne qui pouvait servir de modèle à la Confiance ou à la Modestie.Sa santé , quoique brillante , n'éclatait point grossièrement, en sorte qu'elle avait l'air distingué .Sous ses gants de couleur claire , on devinait de jolies mains.Ses pieds cambré et minces était mignonnement chaussés de brodequins en peau bronzée ornés d'une frange en soie brune.

-Bonjour messieurs

dit t'elle timidement en déployant un léger sourire.

Helen, de son pas calme et assuré, fit son entrée dans le saloon de Dodge City. L’établissement se trouvait à être déjà bien rempli malgré le fait que la soirée était encore jeune. Des clients conversaient entre eux avec bonhomie ou se disputaient des parties cartes tout en coulant régulièrement des regards gourmands en direction de jolies danseuses juchées sur une estrade. Helen, pour sa part, ne leur accorda qu’un coup d’œil désintéressé avant de filer en direction du comptoir.
Le barman lui accorda un sourire avenant de commerçant pour qui les affaires vont bien en lui disant :

-Longtemps qu’on vous a pas vue ici, Miss O’Neill. Au contraire de vos frères…Qu’est-ce que je vous sers?

Helen prit place sur un tabouret en répondant

-Un gin, ce sera suffisant.

Il accéda rapidement à sa commande et retourna sans plus de façons à la discussion qu’il entretenait avec un homme moustachu, laissant ainsi Helen à ses pensées ou plutôt à ses récents souvenirs... En effet, une dizaine de minutes plus tôt, la jeune femme avait frappé à la porte du bureau des marshals, mais elle avait rapidement du se rendre à l’évidence, l’endroit était désert. Pestant contre sa malchance et contre son emploi de télégraphiste qui l’avait fait terminer plus tard que prévu, Helen avait alors décidé de jeter son dévolu sur une courte visite au saloon. Et à présent qu’elle s’y trouvait, se sentait-elle satisfaite pour autant? Non. Elle prit une gorgée d’alcool et déposa son verre sur le comptoir d’un geste presque brusque. Presque. Elle soupira, au fond, ce n’était pas plus grave que cela. Elle n’aurait qu’à y repasser le lendemain au bureau des marshals. Elle n’aurait qu’à leur exposer ses plans de faire partie de leur équipe le lendemain ou un autre jour. Qu’est-ce que ça changeait?

Elle avait lâché quelques mots sur les projets qu’elle nourrissait à son frère aîné, Franklin. Quelques mots qui avaient eu un effet de dynamite. Protecteur, comme toujours, (un trait de son caractère qui semblait même avoir empiré depuis la naissance de son premier né) il avait qualifié son idée de se joindre aux forces de l’ordre de Dodge City de ¨ridicule¨ et d’¨inappropriée¨. Ce, pendant que son frère plus jeune, Noah, cachait un sourire amusé et que son père la fixait avec des yeux graves et indéchiffrables. Leurs diverses réactions ne l’avait que très peu affectée, elle était adulte, elle pouvait prendre ses propres décisions…et les assumer.

Helen se détacha un instant de ses réflexions pour laisser son regard se promener sur l’ensemble du saloon. Son attention fut attirée par une dame à la parure indéniablement distinguée qui contrastait avec celle des autres clients de l’établissement. Helen l’identifia comme étant la lady McGowan, mais cette jeune femme ne fut pas la seule à capter son intérêt, car près d’elle se tenaient nul autre que le marshal Deckard et son nouvel adjoint, Leroy Jackson. Alors c’étaient là qu’ils étaient ces marshals…Helen cala son menton dans sa main en plissant les yeux, l’occasion était trop belle, le revirement de situation tout à fait à point. Pourtant, elle préféra rester où elle était pour mieux appréhender la situation. Elle ne tenait pas à les déranger, mais il était certain que si le moment se révélait opportun, la jeune femme irait leur parler.

Elle qui venait tous juste d'arriver a Dobge City se sentait heureuse , pour la toute les premiére fois d'ailleurs
La providence était donc de son côté, il n’y avait pas à en douter et Douce reçu cela comme un signe qu’il était temps de capturer son bien sur pattes qui lui faisait la vie difficile depuis deux ou trois jours. Elle ne voulait que se sentir chez elle à Dobge City ce qui lui permettrait de voir venir l’hiver tranquillement. Pour elle, la saison des amour n'avait rien de romantique . Néanmoins , elle se sentait libérer, Il y avait q'une explication a cela.Son mariage forcé avec le Duc Mc.Gowan décéder aujourd'hui.Elle n'avait trouver refuge aprés sa mort. Elle fut contrainte de quitter Hill Valley pour rejoindre Dobge City.C'était la premiére fois quelle se retrouvait seule devant tout se changement. En retour,elle n'attendait qu'une chose qu'ontl'apprécie .Elle partit s'installer seule à une table . Respirant profondément, elle se redressa en voyant le bareman arriver.Visiblement, celui si semblait décider a lui offrire un verre.Elle fit semblant de ne pas le remarquer pour ne pas qu'il s'approche d'elle. Mais arriver a la hauteur de celle ci il lui demanda tout de même

-Un p'tit verre mamzelle ?

à son habitude sa conditions de dame lui à obliger a répondre de façons négative

-Non je vous remercie

Répondit t'elle en souriant.

-Comme vous voudrez chérie mais dite moi , je ne vous est jamais vu dans l' coin
qu'est ce qui peut amener un joli minois comme vous par ici ?

Elle lui répondit avec un air de tristesse

-c'est a dire que ..et bien ,C'est une longue histoire .

Cette soirée commençait plutôt bien. C'est quand j'avais tendu une cigarette et une alumette à Trent, qu'il s'en étouffa de peu avec la fumée. Je l'avais entendu toussoter. En fait, je crois bien que c'était parce que ce que je lui avait dit à propos de Dodge, lui semblait innatendu ! Il m'avait dit que Dodge, était loin d'être une ville tranquille ! Avec ça, ce que je pensais en arrivant ici, venait de se confirmer ! Dodge avait l'air bien calme à première vue, pour un nouveau venu comme moi ! Mais ce que l'on ignore en débarquant ici, c'est que les hors-la-loi qui y pullulent, donne un effet plus que néfaste sur la ville et ses environs ! Comme me le disais Deckard, vallait mieux rester la main sur son colt, à regarder les recoins, si on ne voulait pas se faire buter ! Je commençais à comprendre le message ! Je m'étais mis en tête d'avoir plus de jugeote ! Je ne tenais pas à finir raide mort, étendu dans les rues de Dodge, abattu par une vermine, en traitre ! Pour lui faire comprendre que son message n'avait pas attérit dans l'oreille d'un sourd, j'acquiescais d'un signe de tête.

Une dame, vêtue très richement vint à notre table, certainement pour nous souhaiter bonne soirée ! D'après ce qu'avait répondu le patron, il devait la connaitre ! Avec les vêtements qu'elle portait, son nom en faisait aussi l'illustration ! Douce Mc Gowan que la jeune femme s'appellait ! Plutôt joli comme prénom ! Enfin pour ma part ! Des prénoms comme ça, ça ne court pas les rues ! Elle devait sûrement appartenir à une riche famille ! Mais vu les circonstances, je n'avais pas trop le temps de lui poser la question ! Peut être qu'une autre fois je le ferais ! J'attendais que cette femme, nous laisse un peu à part en s'éloignant. Je compris que Deckard en attendait la même chose que moi, quand ce dernier enleva ses pieds de la table, pour s'y accouder et me chuchoter deux ou trois choses ... Ce qu'il m'avait dit me fixa pour de bons sur mon avenir ici ! On voyait qu'il savait trouver les mots, pour motiver ses troupes !

Il m'avait expliqué que mon étoile n'allait pas être un signe de protection, mais plus une cible pour ces bandits ! Pour me faire rendre compte de la situation, il m'avait donné quelques chiffres : un représentant de la loi par mois, dans cet état, mordait la poussière, tué par un hors-la-loi, ce qui lui faisait donc payer le prix de ces erreurs ! Comme Deckard me l'avait annoncé, il ne tenait pas à ce que l'un de ses hommes meurent pour des idioties de la sorte ... Et ça, je le comprenais bien ! Pour lui donner mon avis sur ce qu'il m'avait dit, je lui répondis :

- Je vois Deckard ! Merci pour ces conseils ! Excuse-moi si je peux paraître un peu trop naïf, mais je prends petit à petit mes repères dans cette ville ! Je tâcherais de faire plus attention dorénavant ! Je tapotais mon Remington, avant de reprendre :
- Crois-moi, avec ça, je ferais autant que je pourrais pour t'aider, tu peux me faire confiance ! J'ai envie que les citoyens de Dodge, se sentent en sécurité ! Si Dodge City à été construite, ce n'est certainement pas pour la voir se transformer en fourmillière et voir ces bandits terroriser la population !

Après lui avoir donné mon opinion sur la chose, je pris mon verre pour en boire deux gorgées ! En buvant, je m'apercevais que une autre femme nous observait, plus loin, accoudée au comptoir, avec un verre de gin. Je ne la connaissais pas, mais cette jeune femme était bien jolie ma foi ! Une brune ! Cela me rappelait ce que mon père m'avait dit, quand j'étais plus jeune ! Pour lui, il n'y avait que les brunes qui lui plaisait ! Elle avait selon lui, un caractère aussi particulier, qu'elle pouvait aussi se montrer vraiment douce ! Ma mère l'était aussi d'ailleurs ... Du moins, c'était ce dont je me souvenais en partant de la maison ...
Je restais la fixer, tout en buvant, puis, je m'adressa à Trent, en désignant la femme près du comptoir, d'un signe de tête discret :

- Dis Trent ... Tu la connais la jeune femme brune là bas ?

La dame Mc.Gowan ne fit que saluer les deux marshals, avant de se diriger vers une table. Peut-être attendait-elle quelqu’un, peut-être venait-elle simplement passer une bonne soirée au milieu des ses concitoyens, histoire de se changer les idées. Il fallait bien dire que la lady arborait une mine quelque peu déprimée. Helen remarqua aussi qu’elle s’abstint de prendre tout verre d’alcool. Cela ne l’étonna pas vraiment, c’était une dame respectable, bien sous tous rapports pour ce qu’elle en savait. Helen reporta son attention sur son propre gin, il n’en restait déjà presque plus. Se moquant d’elle-même intérieurement, elle finit son verre avec un sourire ténu. Sur ces entrefaites, le pianiste du saloon entama une mélodie entraînante, plus rythmée que sa précédente. Conférant une ambiance un peu festive au saloon. Malgré tout les vices et les forfaits qui caractérisaient Dodge City, certains trouvaient encore à s’amuser. Et, chose extrêmement rare, Helen se sentit contaminée par l’espèce de bonne humeur qui régnait dans l’établissement. La jeune femme se fit la réflexion qu’elle devrait peut-être venir plus régulièrement. Qu’elle passe ainsi à de la frustration, même vague, à un état d’esprit plus serein en si peu de temps était loin d’être commun avec elle. Elle, d’humeur si peu changeante et impassible à l’accoutumée…

Soudain, elle sentit le poids d’un regard sur sa nuque. Se retournant, elle vit que l’assistant marshal, Leroy Jackson, posait sur elle un regard intrigué tout en la désignant d’un signe de tête à Deckard. Si c’était un bon moment qu’elle attendait, il était maintenant tout désigné. Elle le savait pertinemment. Elle laissa quelques pièces sur le comptoir à l’intention du barman qui, maintenant, discutait avec la dame Mc.Gowan. Helen se leva et alla au devant des deux hommes. Elle ne les connaissait que très vaguement. L’inverse devait sans doute être très vrai. Deckard, elle l’avait quelque fois croisé aux détours de rues, sans plus. L’autre était nouveau en ville. Ainsi, elle n’avait qu’une très vague idée de comment elle pourrait leur présenter ses ambitions, dans ce contexte qui était, d’autant plus, assez…informel. Néanmoins, elle décida d’aller au plus simple, se disant qu’au mieux ils la prendraient au sérieux, qu’au pire elle aurait l’opportunité de tâter et de préparer le terrain.

-Bonsoir messieurs. Je vous avoue que je suis ravie de vous voir ici.

Elle fit une courte pause, rassemblant sommairement ses mots.

-Écoutez, fit-elle de sa voix claire et posée, je ne tiens pas à vous déranger longtemps puisque vous voulez sans doute passer une soirée tranquille. Mais je sais que la situation de Dodge City vous tient à cœur et que pourtant elle ne cesse de se détériorer. À moi aussi, la situation de cette ville me tient à cœur et c’est précisément pourquoi j’ai une proposition à vous faire…

Tandis quelle continuait sa conversation avec le bareman , Douce sentait bien que les autres la craignaient. Peut être
pour la noblesse de sa vie , ou bien parce qu'elle ne pouvait s'empêchez d'être se quelle est . Ce qui la rendait trés triste, car aprés tout il ne suffit pas d'être riche pour être aimer.Elle regarda Helen O' Neill qui discutait avec les deux marshals, cet femme de lois admirable en tout point était beaucoup apprécier à Dobge City . En la voyant sourire ainsi , Douce ne pouvait s'empêcher de se sentir mal,car sa vie était si différente. Tout les soir elle n'avait pour compagnie personne , sauf biensur sa servante Woopy. Elle lui était trés fidéle et passait sont temps a satisfaire tout ses désirs. Seulement voila , depuis la mort de son mari Douce n'avait jamais songer a reconstruire sa vie . Bien
trop craintive fasse au personne les plus respectable de sa conditions.Elle aimait beaucoup les habitants de Dobge City , eux qui avait été si gentille avec elle depuis son arriver. Même le bareman semblait curieux dans savoir d'avantage sur elle , ce qui était une premiére pour la jeune femme . Il s'assit prés de Douce et écouta avec une grande attention son histoire.

-Dite moi tout mamzelle !

-Comme vous voudrez

Elle reprit sa réspiration et commença , sa voix se faisait a peine entendre pour ne pas attirer les oreilles trop curieuses

-je suis née à Hill Valey, puis adoptée par Mr Parker et sa femme j'ai toujours eu une confiance absolue en mes parents.
un peu trop d'ailleur Petite j'était promise à un avenir brillant, la famille bourgeoise dont je suis issue m'apportant une éducation de qualité, m'instruisant jusque dans les domaines tels que la langue et l'art, mais également dans ces cours de petites filles modèles que seuls les plus riches pouvaient se permettre. Ce qui faisait que, déjà petite, j'était appréciée des adultes, les compliments fleurissant ici et là sur mon passage, qu'importait la raison de paroles aussi enjôleuses, mais vantant la plupart du temps mes multiples dons. Je ne me doutait pas encore de l'avenir qui serait le mien d'ici très peu d'années.

Ce ne fut cependant qu'à mes dix-sept ans que cette éducation de grande dame remplie mon office, plus exactement lors d'une fête donnée par mes parents. Un Duc, Monsieur Klarc Jones me remarqua il me demanda en mariage à mes parents le soir même. Il avait trente-huit ans et moi dix-sept, l'âge de toutes les folies,j'avais refuser catégoriquement de donner une réponse positive à cette union , on programmaient déjà le mariage. Mes parents voyaient une façon d'assurer l'avenir de leur unique enfant. Et plus tard je me suis décide à quitter Hill Valley pour venir ici aprés la mort de mon mari .

Le bareman resta silencieux fasse à se que venait de dire Douce , il se redressa a son tour.

-C'est une bien triste histoire sa mamzelle

Quand je parlais avec Trent, je me rendais compte que il avait encore quelques doutes, quand à mes futurs projets. Mais il ne fallait pas se leurrer, j'étais nouveau ! Je comptais faire au mieux pour m'investir dans mon boulot d'homme de loi ! Je voulais servir la population de Dodge dans les meilleures conditions. Cela dit, je l'avais bien compris : cette ville n'était pas si facile, qu'elle paraîssait pour les nouveaux habitants ! Après tout, si j'avais demandé ce job, c'était bien parce que je me sentais capable de l'aider !

Quand je lui avait posé la question, à propos de cette fille sur le comptoir, il m'expliqua qu'elle s'appellait Helen O'Neill, soeur de trois frères. D'après ce qu'il m'en avait dit, ces mecs là, fallait pas se les mettre à dos. Avec tous ces conseils là, j'étais bien rôdé ! J'allais forger ma réputation au fur et à mesure, grâce à lui ! Alors qu'il finissait ses explications, la jeune Helen, s'approchait de nous ...

S'excusant, croyant nous déranger, elle se présenta, voulant certainement déposer une demande d'embauche, en tant que nouvelle recrue ! J'étais pas le seul finalement ! Ca commençait à devenir de plus en plus intéressant ! Trent proposa à Helen de s'asseoir, lui demandant de s'expliquer plus en détails sur ce qu'elle lui proposait. Je pensais que Trent avait déjà compris où cette femme voulait en venir ... En fait, il voulait sûrement en avoir la confirmation ...

A part avoir souhaité une bonne soirée à Helen, je ne disais rien, pour la laisser parler, et s'expliquer dans sa démarche. Elle m'avait l'air bien décidée ! Allez savoir, si comme pour moi, cette fille aurait de l'énergie à revendre pour aider Deckard ...

Deckart, avenant, lui proposa directement de prendre place à table avec eux. Leroy se contenta d’une salutation brève. En somme, pour autant qu’elle pouvait en juger, les deux hommes semblaient assez réceptifs. Une aide, une suggestion, n’importe laquelle pour aider à la protection des honnêtes gens de Dodge City ne devait certainement pas les laisser indifférents. L’idée que les choses pouvaient se révélées beaucoup plus aisées que ce qu’elle avait présagé effleura pendant un instant l’esprit d’Helen. Pourtant, elle n’en tint pas vraiment compte et son attitude ne s’altéra pas. Ainsi, la jeune femme se tira une chaise, s’accouda à la table et se lança d’une voix toujours aussi posée et non moins résolue :

-C’est plutôt simple, messieurs. Je me propose pour me joindre à vous…En tant que marshall.

Elle s’interrompit pour juger rapidement de leurs réactions. Ils ne lui avaient pas ri au nez, bon signe et tant mieux pour eux parce qu’elle ne plaisantait pas. Elle était on ne peut plus sérieuse dans sa démarche. Ce n’était pas particulièrement des rancœurs lointaines et étouffées à l’endroit des desperados de tout acabit qui la motivaient. Non. Hormis la mort de sa mère, son enfance avait été exempte de tragédies. C’était plutôt le simple besoin de se rendre utile pour la communauté qui l’avait accueillie, gamine. Être institutrice l’avait lassée, être télégraphiste n’aidait personne concrètement. Elle avait du sang-froid, elle savait tirer et monter à cheval. Sachant cela, pourquoi ne rien tenter? Pourquoi rester les bras croisés?

L’assistant-marshall Jackson ne parut pas réellement surpris de sa proposition. Pour Deckart, ce fut plus difficile pour elle de dire ce qu’il en était. Elle sentait cependant que ses mots n’étaient pas tombés dans l’oreille d’un sourd. De sourds, en fait. Elle renchérit et en calant son dos sur le dossier de sa chaise:

-Ne vous méprenez pas sur mon compte. J’ai une assez bonne idée de ce qui m’attend, mais ça ne me décourage pas. Je ferai ce qu’il faudra...mais la décision vous appartient.

Voilà une soirée qui était bien parti finalement ... Avec Trent qui m'avait dit de ne pas parler boulot, pour qu'il puisse se détendre et penser à autre chose, c'était plutôt raté ! La Miss O'Neill comme elle s'appellait, soeur de trois autres frères un peu sec et excités de la gachette, voulait se joindre à nous, en tant que marshal. Une femme parmis nous ? L'idée me plaisait bien ! Je la trouvais plutôt originale. Après tout, pourquoi une femme ne pouvait t-elle pas montrer ses talents pour servir la population de Dodge ?! Ce n'était pas interdit ! Et puis, comme me l'avait dit Deckard, pour eux, du moment que l'on était motivé, ils aimaient avoir des volontaires. Ca les aidaient un peu, pour surveiller tous ces bandits qui avoisinaient la ville. Prenant une gorgée de mon verre, j'attendis qu'il y est un petit vide, pour lancer quelques mots :

- Je trouve votre proposition audacieuse, mais en même temps très utile mademoiselle O'Neill. Ca nous aiderait beaucoup !

Regardant un instant Trent, je continuais :

- Vous savez ... Quand j'ai proposé mon aide à Trent, j'ai beaucoup aimé sa réponse ! De l'aide à Dodge, ils en ont toujours besoin. C'est pas de refus qu'il m'a dit même ! J'avais de suite compris ... J'étais embauché ! Et comme je le lui ai redit avant que vous arriviez, il y a quelques minutes, je ferais de mon mieux pour servir Dodge, à l'aide de mon Remington ou de ma Winchester ! J'ai appris à tirer, et je ne fais pas semblant depuis ! Avec mon arrivée ici, je compte bien prouver mes talents pour aider les marshals de cette ville !

En signe de remerciement pour son geste de l'après midi, à savoir l'acceptation de Deckard, je lui adressa un clin d'oeil. Finissant mon verre de whisky et en écrasant ma cigarette, j'allais conclure, avec ces dernières paroles :

- Bien, les amis ... Je vais allez faire un dernier petit tour dehors à cette fête, avant d'aller me coucher ! Je vais faire un peu de surveillance. Juste histoire de voir si tout se passe bien ...

Avant de m'éclipser du saloon, je salua d'une poignée de main Deckard, et par politesse, comme pour un premier contact, j'en fis de même avec la demoiselle O'Neill. Avec ma paye, j'allais voir pour me payer mon cheval, demain dans la journée ...

[RP finit pour moi ! Redirection vers : ~ La fête du printemps ~ ]

Trent lui servit tout d’abord quelques avertissements tout à fait justifiés, mais quelque peu inutiles en ce qui la concernait. Helen savait à quoi elle s’exposait. Le genre de risque avec lequel on meure que par les caprices d’une gâchette n’était qu’un prix à payer, un prix que, en fait, elle n’avait aucun état d’âme à payer. Bien sûr, évaluer les faits et les vivre était deux choses souvent très différentes. Il était possible qu’elle déchante, mais pour l’instant cela ne l’atteignait pas. Seul importait que le marshal lui avait proposé de le rejoindre le lendemain à son bureau. Selon ses dires, une étoile de marshal était disponible. Grand était le besoin d’avoir des marshals honnêtes et vaillants pour parcourir les rues de la ville, pourtant peu se risquait à se proposer de le faire…ou y survivait.
Bien. Helen fut immensément ravie du succès de son initiative. Réaliste, elle n’en avait pas espéré autant.
Leroy mit à profit le court creux dans la conversation pour commencer à lui décrire sa situation de marshal à Dodge City. Le tout avec un enthousiasme certain. Si bien que cela arracha à Helen un sourire très ténu et très sincère. Elle n’était pas très démonstrative. Exubérante était certainement le dernier qualificatif à s’accorder avec sa personnalité. Mais, elle appréciait souvent la compagnie de ceux qui l’étaient. Ou du moins ceux qui l’étaient un peu plus qu’elle. En somme, travailler avec cet homme ouvrait une perspective encourageante. Quelque chose lui disait qu’il faisait peu de cas du fait qu’elle soit une femme. Pour Deckard, ça semblait être différent et elle le comprenait. Elle se doutait qu’être acceptée en tant que marshal pourrait, pendant un temps, nuire à la réputation, voire même à la crédibilité des forces de l’ordre de Dodge. Mais, dans un sens, cela l’indifférait.
Leroy annonça cependant qu’il se rendait à la fête du printemps. Tiens, la fête du printemps…Elle avait presque oublié l’évènement. L’idée la traversa d’aller s’arranger pour éventuellement y aller. Aller passer du bon temps avec ses concitoyens était une idée intéressante. Joignant le geste à la parole, Leroy quitta la pièce. Il ne resta plus qu’Helen et Trent à la table. Un court silence s’installa, signe peut-être qu’il fallait passer à autre chose.

Merci de m’avoir écoutée. Comptez sur moi. Je serais là, demain, à la première heure, dit-elle en se levant. Son ton était neutre et poli. Et bien que ça n’avait rien de personnel contre qui que soit, sa voix contenait indéniablement une promesse. Une promesse un peu défiante…