All I needed (PV Virgil)

Dans les rues de Dodge City, un nouvel arrivant fait son entrée. Ce nouvel arrivant est Mike Reegan. Le jeune homme avance d'un pas assuré dans l'artère principale de cette ville. C'était la plus près de là où il était.
Il y a deux jours, Mike était en train d'échanger du plomb avec des indiens, il avait été engagé comme mercenaire. Mais il ne savait pas que les indiens avaient des fusils ... Il s'est fait tiré dessus, et on l'a touché à l'épaule. Il s'est échappé et s'est soigné comme il a réussit. Après ça, il a chercher aux alentours de la forêt dans laquelle il se trouvait, et il avait trouvé une ville, Dodge City. Une ville toute à fait charmante, mais dans cette ville, il valait mieux avoir de quoi assurer ses arrières.
Mike repéra l'Armurerie et se mit devant la porte, l'intérieur était vide. Mike cracha sur la route, un mélange de salive, de pus et de sang. Cette satanée dent infectée ... Peut être que ce séjour à Dodge City serait l'occasion se faire quelque chose. Mais sur lui, Mike n'avait que 35 misérables dollars, et un homme sans armes est un homme mort. Le blondinet passa la porte et constata que, effectivement, il n'y avait personne dans cette boutique.

"Oh ! Armurier !"

Mike se dit qu'il devait être dans l'arrière boutique, alors il commença à regarder ce qu'il voulait. Il lui faudrait une arme de poing, et à balles de préférence. Il ne faut pas se priver des avancées technologiques après tout. Ses yeux bleus se posèrent sur un Smith & Wesson Model 2 de 1862 calibre Wesson Long. Mike jeta un dernier coup d'oeil dans la pièce, il n'aimait pas les pièces vide, on lui avait déjà tendu un guet-apens dans un pièce vide, et pas qu'une fois.

(Je sais c'est très court, j'en suis désolé mais je suis pas doué pour planter le décor)

Virgil passait sa deuxième journée dans sa nouvelle boutique ou il avait d'ailleurs fait un peu de ménage. Après avoir "récuré" la pièce principale ou se trouvait le comptoir de caisse et tout ce qui était en vente ou presque, il passa a la pièce arrière ou il s'était mit a passer le balai comme une vieille mégère. Cela lui déplaisait, mais comme il disait "ce qui doit être fait, doit être fait." et il mettait en pratique sa phrase, pour son grand déplaisir. Son long Remington pendait contre sa cuisse, il pensait déjà a ses prochains achats avec les ventes déjà encaissées. Cela marchait effectivement bien le marché des armes dans la région et il en était heureux, il allait pouvoir se fournir lui-même de plus, et allait devenir l'homme le plus armé de la région vu les achats futur du vieux Buford.

Virgil fabriquait des cartouches et des plombs dans l'arrière-salle quand la clochette retentit dans la boutique, ses yeux se levèrent instinctivement, comme à l'époque ils s'ouvraient vivement la nuit, au son du Fusil de la sentinelle qui tirait en alertant le campement de lui et de son unité dans les bois aux alentours du futur champ de bataille. Il lâcha ce qu'il faisait et se leva lentement puis il s'avança vers la porte dont il effleura la poignée, tenant son Calibre 44., prêt a dégainer.

Le "Johnny Rebs" surgit rapidement dans la salle face au jeune blond qui était entré et le surprit a regarder la boutique, après avoir appelé a l'armurier. Virgil lâcha la prise de son arme voyant le manque d'arme chez l'arrivant. Mais il restait méfiant, comme toujours. Il s'avança en saluant de deux doigts sur le bord du chapeau.

- B'jour, étranger. Nouveau en ville, un? V'voulez quoi de précis?

Virgil dit cela calmement, en passant derrière son comptoir regardant le blondinet qui était entré dans sa boutique. Il avait l'air de savoir manier le revolver, et le poids d'une arme a sa hanche lui manquait visiblement. Le trou dans ses vêtements à hauteur de l'époque démontrait qu'il avait été blessé il n'y avait pas très longtemps.

Mike se retourna quand l'Armurier se retourna. Il avait l'air d'un homme solide, et malgré son âge, Mike n'aimerait pas l'avoir comme ennemi. Il avait l'air d'avoir du vécu, et pas du vécu de jeune fillette. Mike remarqua son arme, mais aussi ses yeux durs, cet homme avait déjà tué, il avait connu l'horreur de la guerre. Surement la guerre de Sécession, ou peut être une petite guerilla de rebelles Mexicains. Après tout, c'était peut être un mercenaire avant un soldat.

"Oui je suis venu ici pour ... Pour rien en fait, c'est un hasard. Sinon, j'voudrais une arme de poing, de préférence à balles. Je pensais à ce Smith & Wesson Model 2 de 1862 calibre Wesson Long, mais si il y a mieux dans le genre, j'suis intéressé."

Mike regarda encore une fois de plus près l'homme en face. Mike devrait rester quelques temps à Dodge City. Peut être trouverait il du boulot en tant que mercenaire ou tueur. Ou peut être ferait il quelques paris. Ce qui était sûr, c'est qu'il avait besoin d'une arme. Et peut être de quelques contacts. Il valait mieux entamer la discussion avec cet armurier.

"Je m'appelle Mike."

Une phrase bien anodine mais qui pouvait ouvrir plusieurs dialogues. Peut être que le vieil armurier pourrait proposer quelques affaires frauduleuses à Mike. Un vol chez un client qui n'a pas payé, la correction de quelqu'un qui l'a insulté ... Quoi que, cet homme pourrait surement faire ça lui même. Le viel homme était très dangereux, ça se voyait, il transpirait la confiance et le calme, il n'était pas le genre d'homme à trembler de peur ou de haine quand il maniait l'arme. Mais pour l'instant, l'arme. Il fallait une arme à Mike, au plus vite. Son campement pourrait être approcher par des indiens attirer par le feu, ou des bandits de passages, ou même des animaux sauvages qui ne craignent aucunement le feu. Tout peut arriver en Amérique, surtout dans l'Ouest sauvage, l'ouest sans fois ni lois.

Le jeune blond face au vieux Virgil s'expliqua rapidement sur sa venue, mais ne s'y attarda pas, n'ayant pas a raconter cela a un inconnu, puis il se concentra sur sa commande qui de toute manière était l'intérêt principal de la conversation entre ces deux hommes. Il semblait que cet homme a peine arrivé en ville faisait la même que Virgil, il jugeait son interlocuteur. Quoi de plus normal après tout! On ne peut pas faire confiance a n'importe qui dans ce bas-monde ou la poudre est le moyen de conversation le plus fréquent et dont le mort ou le blessé ressort toujours en tort.

Buford écouta la demande de son client et s'avança vers le présentoir ou était l'arme recherché par l'homme, apparemment. Un Smith & Wesson Model 2 de 1862, Revolver à cartouches en calibre Wesson Long, un bon choix somme toute, plus moderne que beaucoup d'armes, mais ne plaisant pas à tous. Virgil ouvrit la vitre et sortit l'arme en la soupesant, il n'en n'avait d'ailleurs jamais tenu encore. Il recula d'un pas et joua un peu avec, le passant d'une main a l'autre et vérifiant le barillet et le canon, ainsi que le chien et la rotation du barillet. Tout a coup son regard se reconcentra sur le client et il braqua celui-ci de l'arme durant quelques secondes. Puis il fit tourner l'arme et proposa la poignée a l'homme, pour qu'il puisse le tenir.

- Plutôt bon choix. L'avantage des cartouches au lieu d'la recharge de poudre. Mais c'pas du tout mon truc, j'aime bien avoir une détente a presser, plus contrôlable a mon goût.

Virgil laissa l'homme contempler et manipuler l'arme tout en l'écoutant se présenter a lui. Il se nommait Mike, simplement Mike. Du moins, il ne renseignait pas sur le reste. Il devait vouloir faire un peu connaissance pour se renseigner et peut-être trouver un travail dans le coin.

- M'nomme Virgil, Virgil Buford.

L'armurier joua un peu avec l'arme, après avoir louangé, en quelques sortes, Mike sur son choix. Surement son charabia habituel pour faire vendre. Mais ce n'était pas pour ça que ce n'était pas un homme d'honneur. Mike prit l'arme que lui tendait le vieux soldat. L'arme était plutôt légère, mais c'était surtout parce qu'elle était vide. Mike s'amusa à viser au loin dans la boutique avec l'arme, de la main gauche, sa main fort, puis de la main droite, celle avec laquelle il était le moins habile au maniement de l'arme. Mike écouta l'armurier de présenter. Virgil Buford. Un vrai Américain. Ce n'était vraiment pas impossible qu'il est combattu pendant la guerre de Sécession. Mike posa l'arme sur le comptoir, puis ensuite il sortit toutes ses possesions monétaires, sept billets de cinq dollars qu'il tint dans une main, puis, d'un air nonchalant, il demande à Virgil le prix.

"J'achète, si c'est dans mes moyens bien sûr. Combien pour cette arme ?"

L'arme en question coutait 17$. Mike posa quatre billets verts et rangea les autres. Pour commencer les discussions amicales, il fallait se montrer amical.

"Gardez tout."

Virgil Buford encaissa et Mike s'accouda au comptoir, il sentait le pus affluer de sa dent, il fallait qu'il sorte, mais il voulait vraiment établir un contact avec cet homme. Si il voulait s'installer durablemen en ville, il en avait besoin, un armurier est souvent respecté de tous, et il n'est pas rare qu'il ait besoin qu'on effectue quelques basses besognes à sa place, pour ne pas qu'il se salisse les mains.

"Dites, il y a un saloon potable dans le coin ?"

Virgil laissa l'homme prendre soin d'apprendre a connaître un peu plus cette arme. Il put voir Mike prendre l'arme et viser avec, d'abord fermement avec sa main gauche, main avec laquelle il semblait plus adroit, puis vint la droite dont il savait manier tout autant, mais un regard expert pouvait remarquer qu'il tenait mieux l'arme de la gauche et avait des facilités pour viser et user l'arme. L'homme sortit ses billets, en écoutant Virgil se présenter brièvement. Il affichait son argent, qui s'élevait seulement a trente-cinq malheureux dollars. Mais cela suffirait pour ce qu'il demandait. Virgil sortit une boîte de cartouches et la posa sur le comptoir.

- V'la les cartouches. Il coûte dix-sept dollars. S'il vous va, vous l'avez, avec les munitions et le ceinturon... à encoches pour un modèle à cartouches.

Mike déposa vingt dollars sur la table du comptoir en spécifiant qu'il offrait les trois de supplément. Cela était un geste gracieux de sa part, cherchant surement a bien passer devant le vieil homme et ainsi faire bonne impression. Virgil sourit légèrement et encaissa. Il passa ensuite de l'autre côté du comptoir pour se diriger vers le coin ou étaient les holsters.

- Merci bien. Bon, je pense qu'un ceinturon gaucher comme celui-ci devrait vous aller...

Mike s'accouda au comptoir et demanda si un Saloon potable existait dans le coin, tout en récupérant ses achats. Buford se retourna après avoir rangé les ceinturons qu'il avait déplacé et s'approcha un peu.

- Ouais, v's'allez a droite en sortant, il sera au bout après avoir passé la rue que vous r'joindrez. L'alcool n'y est pas horrible et il y a également quelques filles, si vous l'voulez...

Virgil donna un ceinturon de gaucher à Mike. Il avait vraiment l'oeil, car le défaut de la main droite de Mike avec une arme, bien que présent, n'était pas évident à voir, surtout en si peu de temps. Mike se mit le ceinturon et rangea l'arme dedans avant de s'entraîner à dégaîner deux ou trois fois dans le vide. Il le remplis ensuite de six cartouches et en mit quatres aux emplacements vides du ceinturon, puis il mit le reste dans la poche de son gilet. Mike écouta ce que disait Virgil sur le saloon, et au passage sur les filles de joie, il sourit. Mike n'avait jamais connu l'amour, dans aucun des sens imaginable, y compris les plus pervers. Il rajusta son chapeau et avança vers la sortie de l'Armurerie.

"Merci bien, Virgil. Je repasserais surement un jour."

Mike sortit de l'Armurerie et cracha vers l'extérieur le pus et le sang qui s'étaient aglutiner dans sa bouche. Il toucha avec sa langue sa dent infectée et grimaça de douleur. Mike Reegan s'avança dans le rue principale de Dodge City, vers une nouvelle aventure.

[Je sais bien que c'est en dessous des 10 lignes, mais pour clore le topic, j'ai pas réussit à faire mieux, désolé.]

Mike sourit aux dires du vieux Buford au sujet du Saloon et de ses filles de joie. Virgil lui lâcha un sourire en coin et le regarda prendre ses affaires et s'en équiper tranquillement. Virgil avait eu l'œil avec Mike et avait rapidement repéré ses avantages et points faibles dans le maniement du Revolver. Celui-ci devait être rapide vu comme il le dégainait aisément rien qu'à ce moment ou il ne faisait que tester. De plus sa jeunesse ne pouvait que l'avantager sur ce point et sur sa précision, ainsi que son acuité visuelle. Mais le vieux Virgil savait tirer droit et précis, malgré sa faiblesse dans l'art de dégainer. Il savait faire de sa faiblesse un avantage, sachant quand dégainer et tirer, analysant rapidement les situations dans lesquelles il avait pu se retrouver. La preuve en était qu'il était encore en vie et pas la majorité des gens qui s'étaient retrouvés face a lui.

- De rien p'tit. Ce s'ra avec plaisir que j'te verrais d'nouveau ici.

L'armurier leva de deux doigt son chapeau en guise de salut et regarda le nouvel arrivant sortir et cracher une substance peu enviable avant de s'éloigner. Virgil compta un peu sa caisse et remarqua qu'il avait cent-dix dollars. Il en prit dix pour son loyer et laissa le reste dans le tiroir de caisse ouvert pour aller faire le tour de son magasin et trouver ce qui pourrait l'intéresser. La dernière arme arrivée l'intéressait, le Colt SAA, pour Single action Army, en calibre 45 Long Colt. Cette arme était beaucoup plus moderne que les autres et fonctionnait comme les nouvelles carabines Winchester ou le revolver acheté par Mike, non plus avec des plombs et de la poudre mais avec des cartouches. Munition plus efficace et diminuant considérablement le temps de recharge ainsi que les ratés dans le barillet. Cette arme n'avait que des avantages et était prisée depuis son arrivée sur le marché. L'US Army commençait a en être pourvue, mais pas entièrement.

Le vieux rebelle en prit deux et les arma. Il se trouva deux ceinturons a encoches, un gaucher et un droitier et décala le premier de manière a ce que son Remington 1850 Texas soit sur sa cuisse gauche et l'arme prête a être dégainée de la main droite. Les deux ceinturons furent mit et les encoches se firent remplir de cartouches. Il avait maintenant un Colt SAA de chaque côté pendant le long de sa jambe et son Remington était devant sur la jambe gauche, le ceinturon un peu plus relevé et resserré pour ne pas pendre comme les deux autres qui étaient de biais.
Virgil se trouva un autre ceinturon droitier mais comme ressemblant a ceux de l'armée. La poche de pendait pas mais était a la hauteur du ceinturon. Il l'attacha au-dessus de celui du Remington de manière a ce que la poche soit dans son dos sous son manteau, ainsi il lui suffisait de passer sa main gauche dans son dos pour sortir l'arme rapidement. Cette arme n'était autre qu'un COLT Baby Dragoon de 1848, en calibre 31. Une petite arme rapide a dégainer pas gênante a la place qui lui était attribuée.

Ainsi, le vieux Virgil avait quatre armes plus un couteau de chasse. Les deux Colt SAA seraient ses armes en général, rapide d'utilisation et placées de manière a les utiliser en duel particulièrement, mais pour d'autres situations ou leur fiabilité serait demandée. Le long canon du Remington permettrait une précision accrue et une portée accentuée, et cela faisait six coups de plus a tirer, chose non négligeable. Enfin le Colt BD étant plus petit serait rapide a sortir en dernier recours malgré son placement et malgré son calibre moins important sa rapidité d'utilisation et sa place dissimulée permettrait surement de sortir Virgil de situations délicates. Et les six coups supplémentaires qu'il offrait dans une action directe ne permettant pas de recharger montent le nombre de tirs possibles a douze pour le vieux Virgil, tandis que la majorité des gens ne portent qu'un ou deux revolvers.

Achat :
- 2 Colt Single Action Army Cal.45 Long Colt : 36$
- 1 1848 COLT BABY DRAGOON REVOLVER Cal.31. : 16$
Total : 88$

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