Welcome to Dodge City
Bienvenue à Dodge City, une ville plongée dans le désert Américain à l'époque de la conquête de l'ouest.
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| | | Bois sans soif |  |
| | | Auteur | Message |
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Jesse Montana
Chasseur de primes
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 |  Sujet: Bois sans soif  Sam 29 Mai - 14:03 | |
| Suite de l'arrivée de Tom et de la nuit torride d'Elie et Jesse  ______________________ Encore une sale nuit... Ca avait commencé après le départ de miss tête en l'air... L'histoire de la demoiselle semblait sincère et elle avait su restée polie malgré la façon dont le cowboy l'avait envoyé bouler. Jesse avait presque des remords de s'être comporter ainsi et c'est à force d'un raisonnement logique et imparable qu'il s'était dit que finalement s'était une alcoolique qui était paumé, voir pire, une voleuse qui s'amusait à fouiller les chambres quand les locataires n'étaient pas là... Elle devait avoir un passe partout pour être entrer aussi facilement, à moins que les clés des chambres soient les même pour toutes les chambres... S'ensuivit la série de cauchemars caractéristique à ses insomnies, images terrifiantes et traumatisantes de ce qui a gâché la vie d'un homme. Et l'homme en question était donc là, pas forcément très frais mais présentable vu le temps passé dans son lit. On était plus près de midi que de l'aube, mais Jesse prenait son petit déjeuner, la gorge sèche, les traits tirés et la barbe plus que naissante... Il était là devant son café en train d'y tremper son pain et son confiture alors que les autres clients commandaient une tripotée de fayots avec un bon steak texan. Jesse aurait pu faire de même, mais il n'aimait pas rater son petit déjeuner et il avait surtout besoin d'une bonne dose de café pour se réveiller. Cela devait marcher car il distingua la silouhette de Tom où du moins ce qu'il en restait. Le désert et la chaleur avaient fait leur oeuvre et s'est recouvert d'un sable fin et d'une gorge asséché que l'étranger pénétra dans le saloon. Il faisait plus pitié que peur et risquait de mourir d'un instant à l'autre... A moins que le mal ne soit déjà fait... Le mort vivant rappela à Jesse que lui aussi était entré dans le même état quelques jours auparavant. Et Dieu sait qu'il fallait de la volonté pour ne pas mettre la tête dans l'abreuvoir des chevaux avant d'entrer dans un tel état de soif. Jesse leva la main et fit signe à l'inconnu de s'avancer: - T'as soif on dirait petit gars ? Pose ton cul ici et dit moi d'où tu viens, j'te paye un verre !Ce n'était pas vraiment dans ses habitudes de héler les gens ainsi mais lui aussi avait traverser ce désert implacable... Et puis bon, peut-être létranger avait quelconque informations à lui donner... | |
|  | | Thomas Blackriver
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| | Sujet: Re: Bois sans soif Sam 29 Mai - 16:27 | |
| En poussant les battants sec et grinçant de l’entrée du saloon, je crus franchir les portes du paradis. A bout de force je reste planté à l’entrée, le regard perdu, la gorge brulante, les yeux secs a demi clos, et la peau brulée par le soleil. Après une longue hésitation, je crus entendre quelqu’un m’appeler, ou plutôt me héler: « Tas soif on dirais p’tit gars ? Pose ton culs ici et dis moi d’où tu viens, jte paye un verre»Surpris par la voix puissante, j’observe l’homme que j’ai du mal à distinguer a travers mon regard embrumer. L’homme au visage taillée a la hache, les yeux d’un noir profond, me fais d’abord hésité, il est impressionnant et m’inspire un sentiment d’insécurité… cet homme que je ne connais pas m’offre tout de même un verre, ce que je désire le plus au monde en cet instant. Alors pourquoi refusé.
Je m’installe à sa table. J’ai oublié a quel point une chaise puisse être si confortable. L’homme qui m’a invité et que je peu maintenant voir de plus près, a la trentaine, porte une barbe naissante et a les traits tirées, sans doute par une nuit quelque peut difficile. Sur la table, un bol de café, quelques tranches de pain et de la confiture. Rien qu’a la vue de ce repas mon estomac se comprime d’un coup et j’esquisse une légère grimace. Mon hôte hèle alors à nouveau, en direction du bar cette fois : « Hey Bill ! Tu pourrais amener de quoi requinquer ce morveux »Pui se tournant de nouveau vers moi il dit : « Alors, d’où est ce que tu viens p’tit ? »L’homme n’est pas du genre à poser deux fois la même question, et sa voie se fait plus insistante. « Du désert… »Mes mots se sont échappés de ma bouche avec peine, la gorge sèche, parler m’est insupportable.
L’inconnu me fixe d’un regard suspicieux et compréhensif à la foi, et me répond après un petit moment d’hésitation :
« Je vois… en attendant bois. Le désert je connais, plus sec que l’entre jambe d’une vielle dame ! »Les hommes du saloon qui commandaient leur breakfast se retournèrent, et sourirent aux dernières paroles de l’homme assis en face de moi. Bill arrive alors et me sert un pichet d’eau. Sans perdre une seconde, je bois a en perdre mon souffle des gorgées généreuse du doux liquide. L’effet est immédiat, et la sensation de soif disparait petit à petit. Après quelque minutes, je relève la tête, je regarde l’homme qui ma accueillis a sa table, et lui dis avec un sourire à demi crispé :
« Merci… Monsieur ? » | |
| | | | Elisabeth Alvarez
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| | Sujet: Re: Bois sans soif Sam 29 Mai - 17:13 | |
| Génial, des cernes.
Après une nuit un peu trop courte, la jeune pianiste du saloon s'était réveillée très tôt, intelligent, quand on sait qu'elle ne s'était pas endormie avant trois heures du matin et qu'elle à ouvert les yeux aux alentours de sept heures. Fatiguée mais incapable de se rendormir, Elisabeth Alvarez quitta donc tôt la chaleur de son lit et eut la lubie de ranger sa chambre, puis de passer un coup sur ses vêtements, histoires d'enlever la crasse et la poussière.. Mais finalement, la belle brune retomba sur son lit pour dormir encore un moment et s'éveiller en fin de matinée, jetant un regard vers la fenêtre, Elie pesta contre elle même, en temps normal elle se levait tôt et en profitait pour aller se balader, surtout que maintenant, elle avait une nouvelle monture, celle-ci se trouvait aux écuries et devait être pressée de partir galoper, mais là, elle devrait attendre encore un peu, car bien que matinal et courageuse, cette brunette ne faisait rien sans un café.
Pas tout à fait réveillée, Lisbeth quitta définitivement son matelas et alla faire un brin de toilette, attachant ses cheveux pour avoir une tresse, elle enfila ensuite les vêtements de son frère, un jeans, une chemise grise assez sombre et des bottes d'équitation avec des guêtres. Puis, après avoir glissé l'un des couteaux dans sa botte et l'autre dans son étui accroché à ses hanches, la belle brune attrapa son chapeau et sortit, pas besoin de sa vieille veste en cuir, le soleil était au rendez vous.
Une fois en bas, la jeune femme réalisa avec un air écoeurée que la moitié du saloon avait déjà attaqué le whisky et la viande grillé, respirant un grand coup, elle se dirigea bien vite vers le bar et offrit un sourire au barman avec qui elloe avait sympathisé la veille. Préférant rester debout, elle s'accouda et fit signe au jeune homme d'approcher, de nombreux regards s'étaient tournés vers elle, certains se souvenaient de la belle brune en robe décolletée qui avait chanté et joué toute la soirée et la nuit, leur offrant quelques fantasmes qu'ils n'assouviraient jamais Et là, même habillé en cowboy, elle restait belle, chanceuse non ?
- Donne moi un café s'il te plais.
- T'es pas en forme toi, t'veux pas plutôt un bon p'tit remontant ?
Les paroles n'étaient pas méchantes, le ton plutôt bienveillant et le petit sourire était amical, mais là, Elie avait envie de tout sauf d'alcool.
- Un café me suffira.
Pas méchante, mais sèche, elle voulait lui faire comprendre calmement mais fermement qu'elle ne désirait qu'un café, rien d'autre. Il comprit très vite, ayant bien deviné que cette pianiste n'était pas qu'une belle jeune femme aux courbes avantageuses, mais aussi une personne avec du caractère qui dit ce qu'elle pense et fait ce qu'elle dit. Il lui servit donc son café et elle déposa quelques pièces sur le comptoir avant d'en boire une gorgée. Puis, la belle brune se tourna pour observer l'animation des lieux à cette heure, un brouhaha était de mise, évidemment, laissant ses yeux parcourir cette assemblée constituée d'hommes en train de manger avec appétit et de boire, Elie se permit un petit soupire exaspéré, la gente masculine ne changerait jamais, mais au fond, elle même avait un côté homme assez prononcé, surtout vêtu ainsi, bien que ses courbes ne laissaient aucun doute possible.
Ses yeux bleus se figèrent, un visage familier, enfin presque, celui qu'elle avait dérangé la nuit dernière, un sourire rieur naquit sur ses lèvres, au fond, la situation l'avait amusé plus qu'autre chose, bien que le cowboy lui, n'avait guère apprécier. Mais cet homme qu'elle pensait solitaire n'était pas seul, un jeune homme qui devait avoir son âge, sale et vide, il était recouvert de poussière et semblait complètement lessivée, une femme devrait ressentir de la compassion, mais la première chose que ressentit la jeune tueuse fut de la pitié, ensuite du dégout, et enfin de la compassion. Il avait dû marcher longtemps et en plein soleil, lorsqu'il se jeta sur le pichet d'eau, la théorie de la jolie brune fut vérifié et elle retint difficilement un sourire, le pauvre, s'il avait traversé le désert à pieds, il devait être épuisé, mais quel idée aussi de se lancer dans un tel voyage sans provision, ni monture ? Mais elle devait avouer qu'il était beau garçon, bien que caché sous une bonne dose de crasse. Quittant ses réflexions, Elie but une longue gorgée de son café chaud, hésitant à aller à leur rencontre, elle aurait voulu s'excuser à nouveau de son comportement de la veille, mais là, le cowboy n'était pas seul, donc elle attendrait un peu.. | |
| | | | Jesse Montana
Chasseur de primes
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| | Sujet: Re: Bois sans soif Sam 29 Mai - 17:53 | |
| - Montana. Jesse Montana.
Sa voix grave et posée venait de faire son office; comme si un vent frais venait de traverser le saloon. Il n'avait pas vu que la pianiste était descendue et ne l'aurait peut-être pas reconnu habillé de la sorte. Il détaillait à présent l'homme qui était en face de lui. Jeune mais vigoureux malgré ce que la fatigue pouvait faire croire. Il buvait sans s'arrêter le pichet que Bill avait mis à leur disposition. Finalement peut-être que l'abreuvoir des chevaux n'aurait lui même pas survécu...
Il avait aussi fait une drôle de grimace en louchant sur ses tartines... Ce type avait donc faim aussi... Ca s'était un peu plus étrange... En galopant bien, on pouvait traverser le désert en 1 ou 2 jours si on était plus chargé... A moins que...
Le cowboy avançant une de ses tartines pleine de confiture vers l'étranger.
- Mange !
Il restait là à regarder le gamin sans rien dire, le fixant de ses yeux sombres et plissés. Il sortit un cigarillo et croisa les jambes. Dans sa manœuvre, la chaise s'était reculée d'un ou deux centimètres. Il gratta une allumette contre sa botte et alluma son "calumet de la paix". Odeur de souffre, puis de cigare. Il tira une ou deux bouffées toujours en silence, ses yeux plantés dans son regard.
- Traverser le désert sans provisions, faut le faire... Sois tu es inconscient, sois tu as eu des problèmes en route... Qu'est-ce que t'ai venu faire à Dodge ? T'es pas recherché au moins p'tit gars ?
Le brouhaha ambiant paru descendre d'un cran, certains habitants semblant trouvé la question pertinente... | |
| | | | Thomas Blackriver
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| | Sujet: Re: Bois sans soif Sam 29 Mai - 18:37 | |
| Jesse Montana… Ce nom raisonna dans ma tête et parut s’inscrire au plus profond de moi-même. L’homme avais du remarquer ma grimace au moment ou mon ventre me fis souffrir. Et c’est avec une envie non refrénée que je mangeais les délicieuses tartines agrémenter de leur généreuse confiture.
L’homme qui se tenait en face de moi était-il un saint ou un démon ? Quoi qu’il en soit je me rappellerais de son geste. Après avoir fini le maigre repas et essuyer ma bouche avec un petit mouchoir blanc en soie, mon regard alla se planter dans ses yeux.
Il me fixait, fumant son cigarillo, apparemment à l’aise et sur de lui.
La question pleine de suspicion que l’homme m’avait posée pendant que je mangeais me fit remonter une poussée d’adrénaline. Visiblement, il voulait en apprendre davantage sur mon compte. « Mon nom est Thomas Blackriver, Il y’a de cela une semaine, je conduisais une diligence plus au sud. Un soir en cours de route, une bande de trois bandits nous ont attaqués, moi et les passagers, je suis le seul survivant… j’ai marché jusqu'à cette ville, et j’ai bien crus ne jamais réussir à m’en sortir »Ce n’était pas le meilleur mensonge auquel j’aurais pu penser, mais mentir en cet instant est la seule chose qui puisse me sauver. Si jamais l’homme en face de moi apprenait que j’ai appartenu à une des bandes les plus violentes de l’ouest, ma vie n’aurait plus beaucoup d’importance dans cette ville. Je reprenais petit à petit mes esprits. Ma vision elle aussi devint plus nette, je pris alors le temps d’observer ce saloon. Tout les saloons de ce fichu pays se ressemblent, mais celui là a quelque chose de chaleureux mais aussi d’inquiétant. La présence de l’homme assis en face de moi, ni étais pas étrangère. Parmi les hommes accoudés au bar entrain de boires, je pus apercevoir une jeune femme qui prenait son café. Une fille plutôt charmante malgré sa tenue masculine. Le contour de ses yeux à elle aussi portais les traces d’une courte nuit. Décidément peu de monde devait beaucoup dormir dans cette ville. Au moment où je tournais la tête j’aurais juré apercevoir un léger sourire au coin des lèvres de la jeune femme. Un sourire semble t’il, destiné à l’homme assis en face de moi.
Je dis alors à mon hôte : « Et toi Montana…Que fais tu dans cette ville perdue en plein désert ? » | |
| | | | Elisabeth Alvarez
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| | Sujet: Re: Bois sans soif Sam 29 Mai - 19:41 | |
| Toujours avec le même sourire au coin des lèvres, la jeune hors la loi fixait les deux hommes, puis son regard alla de long en large, elle observait les pauvres ivrognes qui commençait déjà à boire du whisky pur alors que midi n'avait pas sonné, pitoyable. Buvant une nouvelle gorgée de café, la jolie brune se décala de manière à être un tout petit peu plus proche des deux bruns et entendre ce qui se disait, peut être un peu trop curieuse, Elie faillit recracher tout son café à la question de celui qu'elle avait rencontré la nuit dernière, ainsi, ou il était un homme de loi ou bien un chasseur de prime, mais la seconde option était la plus probable vu le ton de la question. Certes, ici, elle n'était pas recherchée, du moins pas encore, car si la petite histoire de sa famille venait jusqu'ici elle devrait partir, vite et loin. Puisque la prime posée sur sa tête était plutôt conséquente et que l'un des frères des monstres qu'elle avait tué proposait le double si on l'attrapait vivante, et elle n'avait pas du tout envie de savoir ce qu'il comptait lui faire par la suite..
Elisabeth pâlit à vu d'oeil mais reprit vite contenance, fermant son visage d'un masque impassible. Puis le nouveau prit la parole, ainsi il avait été attaqué et était le seul survivant, plutôt chanceux car il n'était pas du tout blessé. La pianiste put rapidement penser à autre chose et se délecter à nouveau du spectacle amusant qu'était le tableau du saloon, portant son regard bleuté sur l'assemblée, elle croisa celui du bel assoiffé et s'y perdit un instant avant de regarder ailleurs, écoutant toujours leur entretien avec un air absent. Maintenant, elle allait savoir qui il était, enfin, s'il parlait évidemment, mais la jolie brune s'était fait son idée sur le solitaire aux cheveux sombres, et au moins maintenant, elle connaissait leurs noms à tous les deux. Curieuse de nature, Elie aimait savoir à qui elle avait à faire, à l'inverse, la jeune femme restait très discrète sur elle, n'aimant pas les mensonges, elle préférait ne rien dire, ou le strict minimum pour ne pas éveiller trop de soupçons. Une inquiétude planait tout de même au dessus de sa tête, ici, il y avait beaucoup de chasseurs et d'hommes de loi, mais les bandits ne couraient pas les rues, quoi que comme elle, ils devaient se faire discret et éviter de dévoiler leurs identité et pour l'instant elle n'avait croisé qu'une seule fois la route de quelqu'un qui lui ressemblait.
Silencieuse, elle termina sa tasse et fit signe au barman de lui en remplir une autre, après, elle irait sûrement faire un tour dehors ou bien glisser de petites excuses au cowboy qui l'avait bien amusé malgré tout, retirant son chapeau et le déposant sur le comptoir à côté d'elle, de profil par rapport aux deux bruns, elle sirota son café calmement, réfléchissant à la suite des évènements à venir.. | |
| | | | Jesse Montana
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| | Sujet: Re: Bois sans soif Sam 29 Mai - 21:38 | |
| - La faute à pas de chance, hein...
Jesse trouvait son histoire plutôt bancale... S'il était conducteur de diligence, il menait ses passagers par la route principale. et c'était plutôt étrange qu'en 7 jours, personne ne se soit arrêté pour l'aider ou qu'aucune diligence ne soit passé... Et puis, il avait toujours son ceinturon...
Mais de toute façon, Montana n'était pas là pour lui. Tout ce qu'il cherchait, s'était de retenir l'attention d'une partie de la salle en accostant un étranger. Les oreilles devaient être encore tendues car c'était maintenant à lui de donner ses raisons d'être à Dodge, chose que personne n'avait osé lui demander malgré la curiosité rampante de tout ce beau monde...
- Moi...
Jesse tire une nouvelle latte de son cigare, les yeux toujours rivés sur ceux de son interlocuteur.
- Moi, je cherche un homme. Et quand je cherche... Je trouve toujours.
Il recrache la fumée vers le plafond du saloon, interrogeant du regard Tom. Il aurait très bien pu dire "Thomas Blackriver", juste pour vérifier la véracité de son histoire, mais Jesse avait plus important à faire. Le nom qu'il lâcha retentit comme le résonnement d'un coup de feu.
- Clint Wallace. Voilà l'homme que je cherche...
Annoncer les frères Bundy d'entrée était suicidaire, il préférait passer par un intermédiaire, même si ce dernier pouvait très bien faire parti de leur bande aussi. La deuxième salve fut pour le reste du saloon, ceux qui n'avaient pas entendu. Jesse s'était retourné vers son auditoire pour gueuler:
- Personne ne connaîtrait ce Wallace par hasard ?
Ses yeux noirs observait l'assemblée. C'est ainsi qu'il pourrait savoir si ce Wallace inspirait la peur ou au contraire la sympathie, savoir si c'était un homme droit ou non. Dans l'assistance il reconnut aussi une tête familière...
*Hé merde, la fille de l'autre nuit... Qu'est-ce qu'elle fout fringuée comme ça ?* | |
| | | | Thomas Blackriver
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| | Sujet: Re: Bois sans soif Dim 30 Mai - 12:18 | |
| Montana devenais de plus en plus soupçonneux, visiblement mon histoire de diligence ne l’avais pas vraiment convaincu.
Son air suffisant et supérieur commençait vraiment à m’agacer, mais je contenais ma pensée. Je n’allais pas tarder à savoir à qui j’avais à faire.
Au moment où il me dit d’une voie forte qu’il était présent dans cette ville pour chercher un homme, et cela coûte que coûte, j’eu une nouvelle montée d’adrénaline, plus puissante c’elle là.
Puis il dit alors encore plus fort pour que tout le monde l’entende, que cet homme était un dénommé : Clint wallace.
J’eu alors un léger soulagement, mais le danger restais réel. Ainsi l’homme qui m’avait accueilli quelque minutes plus tôt à sa table est… Un enfoiré de… Chasseur de prime ! Mon pressentiment vis-à-vis de cet homme était ainsi justifié. 7 jours auparavant je venais d’échapper de justesse à un autre chasseur de prime pour me retrouver nez a nez avec ce foutu Montana. Merde, quelle guigne! Heureusement que celui-ci soit obsédé par ce mystérieux Clint wallace. Si l’homme qui fumait, tel le maitre des lieux dans son antre était chasseur de primes, je me trouvais alors bien au fond de la gueule du loup. La pensée que je ne devais pas me risquer de rester plus longtemps à sa table se fit plus forte.
La dernière question, qu’il gueula cette fois, jeta un froid dans le saloon. Le brouhaha se tut. Je profite alors de cet instant, pour me lever, tout en fixant le regard sombre et froid de Montana. Je plante mon regard dans le sien pendant de longues secondes sans rien dire.
Je recroiserais surement cette homme, tôt ou tard je serais peut être amené à le combattre. Mais pour le moment je ne suis qu’un rescapé fatigué et épuisé par le désert. Je lui dis alors d’une voie calme et posée : « Je ne connais pas de Wallace l’ami. Merci bien pour l’eau et le repas, je payerai l’addition » | |
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| | | | | | Bois sans soif | |
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