Un six-coups pour un nouveau marshal

[ Vient de ~ Premier entretien avec le Marshall Deckard ~]

On était rentré dans l'armurerie. Je voyais que cet établissement venait d'être refait à neuf ! Les armes affluaient à l'intérieur. Il y en avait vraiment pour tout les goûts. Je voyais le propriétaire de l'armurerie était assis sur une chaise, à somnoler. Il avait de grosses moustaches blanches, des cheveux de la même couleur, mi-long, en bataille sous un grand chapeau couleur crême. D'après ce qu'il avait dit à Trent, il se prénommait Virgil Bufford. Brent, l'ancien proprio avait deserté. C'était lui le nouveau gérant maintenant. Alors que je restais en retrait pendant qu'ils parlaient entre eux, j'avais décidé de faire un petit tour de l'inventaire de ce Buford. M'approchant de cet homme, je lui adressa quelques mots :

- Bonjour monsieur Bufford ! Je m'appelle Leroy Jackson ! Je suis une nouvelle recrue du marshall Deckard, ici présent ! J'aurais aimé acheter un colt de votre magasin ! J'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'un des meilleurs de la région ! Je me permets de voir ce que vous avez en réserve !

Je m'étais retiré, histoire de passer en revue certaines de ses armes de poing. Il y en avait énormément ! Je ne pouvais qu'avoir l'embarras du choix. Alors que je les admiraient dans le moindre détail, une arme avait retenue toute mon attention. C'était un Remington 1858 Texas Cal.44 ! Après réfléxion, je m'étais rendu compte qu'il s'agissait du même modèle que celui de Bufford. Me rapprochant de lui, décidé de l'achat que j'allais faire, je lui posa la question, en lui désignant le Remington :

- Hep l'ami ! C'est combien pour acheter ce colt ? J'aimerais bien l'essayer, si ça ne vous dérange pas !

Pendant que Deckard et l'armurier Buford parlaient du contrat imposé entre les achats des marshalls et l'hôtel de ville, je regardais donc avec attention ce Remington. Sa modélisation me plaisait vraiment. Un très joli calibre. C'est donc lorsque je m'étais attardé sur celui que Buford portait, en lui demandant de pouvoir essayer ce modèle, qu'il me tendit son arme. Il m'avait précisé que le sien était chargé, et que donc, il ne vallait mieux pas pour moi, que je m'amuse à tirer à travers tout le magasin !

Je voulais en fait, voir de près son poids. Je prenais alors le colt sur le comptoir, en l'ajustant en face d'une maison, histoire de me rendre compte de sa visée, pour le prendre bien en main, avant l'achat ! En me concentrant sur un pot de fleurs, dix secondes, je voyais que je ne tremblais pas du tout ! A ma déduction, c'était bien l'arme qui me fallait ! Elle me convenait parfaitement !

En reposant l'arme de Buford sur le comptoir, je le regardais prendre tout ce qui me fallait ! L'arme, une boîte de plombs cal. 44 et deux cornes de poudre. Il m'avait dit que j'en avais pour 15$ au total ! Le prix me convenait aussi, pour l'arme que c'était ! L'achat en vallait vraiment le coup ! Je me décida donc, pour le prendre, en désignant le marshall Dekard, du regard :

- C'est bien celui-ci que je vais acheter ! Je laisse le patron regler, comme convenu !

Toujours en m'adressant au marshall Deckard, je lui annonça mes projets futurs :

- Je verrais pour me prendre un cheval, plus tard ! J'attendrais d'avoir ma paye ! Je sors, je vous attends dehors, faîtes vos achats pendant ce temps !

Je m'adressa une dernière fois à Buford, lui tendant un ceinturon :

- J'prends celui-là ! Il me convient ! Je suis droitier, ça me correspondrait au mieux !

J'attachais alors mon ceinturon à la taille, rangeant le Remington dans le holster, emportant les cartouches et les cornes de poudre avec moi, me dirigeant vers la sortie ...

D'une oreille distraite, j'écoute les deux hommes discuter avant de commencer à observer les gestes de l'armurier. Cette homme me semble honnête même si sa main ne reste jamais bien loin de la crosse de son six-coups. Il a l'air d'avoir de la bouteille dans ce metier et ce n'est pas moi qui irais lui reprocher de prendre des précautions quand on voit ce qu'il vend comme marchandise. Comme tout étranger, je vais le garder à l'œil pendant quelques temps mais j'ai un bon pressentiment à son sujet et pour ça je fait toujours confiance à mon instinct. La tenue de l'armurerie en dit long sur le propriétaire et cet homme me semble très ordonné.

Mon nouvel adjoint termine ses emplettes avec le nouvel armurier. Ca commence à faire beaucoup de nouveautés mais les deux semblent connaitre leurs boulots. C'est de bon augure en tout cas. Je regarde le stock des carabines et arrête mon choix avant que Virgil Buford n'en termine, ma commande va me couter une petite fortune mais ce n'est pas grave. Leroy quitte ensuite le magasin et Virgil se rapproche de moi. Je pose mon doigt sur la vitrine qui contient le Colt Single Action Army.

C'est celui là qui m'intéresse. J'ai pu tenir en main celui d'un soldat et je dois avouer que c'est une bonne arme. De plus, je tiens à rester fidèle aux Colt, mon Walker m'a sauvé la vie plus d'une fois. Avec le SAA, j'aimerais une de vos carabines Winchester model 1873.

Ma commande est claire et je m'équipe avec des armes aussi modernes que possible. Avec ça, les hors-la-loi n'ont qu'à bien se tenir. La seule chose qui me chagrine un peu est de laisser mon fidèle Colt Walker. Il finira dans mon tiroir au bureau des marshals. Cette partie des achats de la journée sera payée par mes dollars personnels. Je veux bien équiper mes adjoints à leur débuts sur les deniers de la ville mais après, si un marshal veut renouveler son arsenal, il le fera sur sa solde et ceci est aussi valable pour moi. Je n'arrête pas des voleurs pour en devenir un à mon tour.

Par contre, ces deux armes ne sont pas à mettre sur le compte du bureau des marshals. C'est pour moi.

Edit pour boucler le RP sans l'armurier :

Finalement, je change d'avis. Mes finances me permettent de me payer deux Colt au lieu d'un. Après tout, je tire presque aussi bien de la main gauche que de la droite et un peu plus de puissance de feu ne serait pas du luxe avec certains criminels qui passent par Dodge City.

Attendez, mettez moi deux SAA plutôt avec ce ceinturon double.

Je lui indique un ceinturon derrière lui. Il se retourne et me le donne avec une boite de cartouches. Je comble toutes les encoches avec des munitions avant de détacher mon bon vieux ceinturon pour le remplacer par le nouveau. Je termine en attachant les holster à mes cuisses et en rangeant mes deux Colt neufs dedans. Je sors ensuite les billets pour payer mes achats avant de me mettre mon vieux ceinturon sur l'épaule avant de récupérer ma monnaie. Une fois le tout réglé, je quitte l'armurerie avec ma carabine en main et mes trois Colt.

Citation :

Achats :
Colt SAA (x2) : 36x2=72$
Winchester model 1873 : 64$
total : 136$

En y repensant, alors que j'admirais la populace dans les rues ensoléillées, je savais que quelque chose me manquait ... Mais quoi ? Je m'éfforçais à réfléchir, appuyé contre l'une des cloisons de l'armurerie du vieux Buford. Bien sympa cet homme là d'ailleurs. Je savais maintenant à qui m'adresser, si jamais j'avais besoin d'un article particulier. C'est en passant en revue dans ma tête, les armes qui était en vente, que j'essayais de me concentrer sur ce qui me manquait. Cela avait du mal à venir.

En voyant l'éclat de l'enseigne du marréchal ferrant, que je m'étais souvenu de l'éclat qu'un couteau de chasse m'avait envoyé dans les yeux ! Il m'avait aussi tapé dans l'oeil ! C'est donc, en me retournant que j'avais réouvert la porte de l'armurerie. Deckard et Buford était toujours en train de parler. Deckard réglait des achats personnels.

Lançant un regard à Buford en hochant la tête, je lui annonça :

- Hep Virgil ! Excusez moi, je savais que j'avais oublié quelque chose ! Le modèle de votre couteau de chasse m'a bien plu aussi ! Je pense qu'il me sera très utile ! J'en fait un achat personnel cette fois ! Deckard en à fait assez pour moi ! Et je l'en remercie d'ailleurs ! C'est 5$ hein ?! C'est bien ça ?

En lui tendant le billet, j'attendais qu'il me tende en retour le-dit couteau de chasse. Sa grande lame me plaisait bien ! Et puis, quoi de mieux qu'une arme blanche bien discrête, quand mon Remington allait se faire trop bruyant dans certaines situation ? J'étais bien décidé !

En regardant une fois de plus Deckard, je lui fit une proposition :

- Si vous le voulez bien Marshall, je pensais vous offrir un verre au saloon ! Ainsi on pourrait parler de choses et d'autres ! Justement, je voulais savoir si vous connaissez un bon ami, pour que je m'achète une monture ! Avec elle, je pourrais vous accompagner lors de sorties, si vous le souhaitez, bien entendu !

Citation :

Achat :
1 couteau de chasse à 5$ l'unité
Nouveau solde :
105$ - 5$ = 100$