Elisabeth Alvarez
Hors-la-loi
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Date d'inscription : 13/05/2010
Age : 32
Localisation : Où je veux.
Feuille de personnage
Armes portées:
Métier: Pianiste & chanteuse
Recherché à Dodge City: Non
 |  Sujet: Je propose qu'on soient toujours amies, promis ? SOLO  Jeu 27 Mai - 12:53 | |
| Suite de Les armes à feu font trop de bruit.
Les amis, c'est comme les lunettes, ça rend intelligent,
mais ça se raye facilement et ça casse..
Heureusement des fois, on tombe sur
des lunettes vraiment cool.
Jeux d'enfants
Le calme du matin.
Après avoir acheté deux couteaux à l'armurerie et payé celui qui lui louait sa chambre, Elie avait compté son argent, estimant qu'il lui en restait bien assez, cette jolie brunette prit la direction de l'écurie avec l'espoir de se trouver une nouvelle monture. A cette heure-ci, elle avait peu de chance de croiser une foule de futur cowboy inconscient voulant acheter le cheval le plus beau ou le plus grand, les critères de sélection varient pour chacun, mais Elie pouvait se vanter d'avoir de grandes connaissances sur le sujet, après tout, elle avait grandit dans un élevage..
Ses pas s'arrêtèrent devant un grand enclos où une dizaine de chevaux gambadaient, un peu plus loin, un deuxième espace, un peu plus grand que le premier, contenait cette fois une bonne quinzaine d'équidés. Ils semblaient tous bien traités et la jeune femme devait bien avouer qu'ici, il y avait de très belles bêtes, néanmoins, aucun n'attira clairement son attention, elle marchait donc, observant tous ces animaux, souriant lorsque deux poulains tombèrent l'un sur l'autre, les deux petites pouliches jouaient près de leur mère, sans se douter que bientôt, elles serraient séparés. Un bruit venant de derrière coupa les pensées d'Elie, quittant le corral des yeux, elle se retourna pour avoir arriver un vieil homme, le propriétaire des lieux, certainement. Il prit la parole sur un ton amusé.
- Bonjour mam'zelle. T'es perdu ?
- Très amusant. Je suis là pour acheter l'une de vos montures, je vous demande simplement de me montrer TOUS vos chevaux, je me débrouillerais pour trouver celui qui me convient.
Froide, sèche, ses paroles ne laissaient aucun doute sur ses pensées, elle était sérieuse. L'échange s'arrêta là, le vieil homme blêmit légèrement, certainement surprit de rencontrer une jeune femme si sur d'elle. Il fit ce qu'elle lui avait demandé, toujours en gardant un air éberlué, mais la brunette n'y faisait pas attention, les yeux grand ouvert, elle scrutait les regards des animaux qu'elle croisait, un animal pouvait avoir une silhouette et une musculature parfaite, une bonne vitesse de pointe et beaucoup d'endurance, s'il avait le regard vide, ce n'était même pas la peine d'y penser.. Un hennissement attira son attention, au fond d'un plus petit corral, deux chevaux se battaient, un grand mâle à la robe bai claire et une jument assez jeune, certainement une pouliche de tout juste quatre ans, nerveuse, elle tentait de mordre l'étalon tout en se cabrant, les équidés autour s'étant éloignés, Elie put facilement l'observer, en un instant, elle fut fixé, c'était Elle lui lui fallait.
Le vieil homme était déjà entré dan l'enclos, une corde dans les mains, courageux ou bien suicidaire, il réussit tant bien que mal à séparer les deux animaux sans prendre de coups de sabots. Lisbeth se rapprocha des barrières et finit par rentrer, au même moment, le propriétaire revint vers elle en tenant la jument qui se débattait légèrement. L'homme parla, prétendant que cette animal était fou, que si personne ne la prenait très vite, il ne pourrait pas la garder, inconsciemment, Liz sourit, puis se rapprocha de la jument et lui flatta doucement l'encolure, avec sa main gauche, elle sortit son argent, c'était un mustang et elle connaissait les prix.
- Je prend cette jument, s'est une mustang, voici les 115$. Et je voudrais une bride, mais pas de selle, combien ?
- Vous d'vez être aussi folle que c't'animal, mais si vous la voulez.. Et la bride s'cadeau.
Un signe de remerciement alors que le vieil homme était partit chercher la bride qu'elle demandait, Elie continua de caresser l'animal et retira la corde qui entourait son encolure, l'instant d'après, on lui apporta la bride qu'elle passa rapidement à l'équidé avant de prendre appuie sur la barrière pour grimper sur son dos. Elle cabra une fois, puis la jeune pianiste fit un petit tour de corral au trot avant de se diriger vers la sortie, on lui ouvrit et elle quitta les lieux, sans lancer un seul regard derrière elle, alors que le vieil homme la suivait des yeux, le regard bienveillant. La pouliche s'élança alors au galop sous la pression des jambes de sa nouvelle cavalière, en direction de la forêt, le lien entres elles était déjà fait..
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