Ma première prime [RP Action - Michael]

[ Vient de ~ Deux nouveaux colts à acheter [Michael - Solo] ~]

Je me balladais dans les rues de Dodge, à l'affut d'un petit boulot pour gagner ma croûte ! Je ne comptais pas rester à sec aussi longtemps ! Avant de repartir en direction de mon campement, je m'étais attardé sur une affiche, planté sur une des façades du bureau des marshals. Un avis de recherche précisément ! Cet avis de recherche présentait des caractéristiques du métier :



*Le montant d'la prime est à déterminer hein ?! Pas de soucis ! J'vais faire en sorte de ramener c'vaurien en taule, pour lui faire payer ses conneries ! Dans cette ville, leur justice expéditive l'fera r'gretter, mais ça s'ra trop tard pour lui ...*
Sur cette pensée, j'arrachais le papier placardé sur le mur, pour le planquer dans ma veste, avant de me mettre en route vers les-dîtes montagnes ...
Je regardais à ma droite, personne ! A ma gauche, personne aussi ! C'était le moment de se barrer ! Je ne voulais pas me faire engueuler pour rien, sous prétexte que je portais des armes, alors que j'étais juste venu m'outiller innocemment pour le boulot ! Moi les fêtes, j'en n'étais pas trop friand. Je marchais alors, sans m'arrêter pour trouver ce bandit ! Sur ma route, je grommelais, seul :
- Je jure de ramener cette saloperie de voleur vivant ! Même si l'envie m'ronge d'le remplir d'plomb !

A ce moment, j'entendis un bruit de chariot, derrière moi. En relevant la tête et en me retournant, je m'aperçus qu'il s'agissait d'un marchand, probablement âgé d'une trentaine d'années, vêtu d'un costume marron, avec chapeau melon assorti, venait de finir sa journée. Arrêtant sa jument, au trot, il m'accosta :
- Hooola ! Doucement Belle ! Hey, l'ami, vous vous êtes perdu ? Vous voulez acheter quelque chose pour la nuit ? J'ai de tout : couverture, bois pour le feu, allumette, café ...
Je l'arrêta imméditement dans sa phrase, lui expliquant ce que je faisais là :
- Non l'ami ! J'suis là, parce que j'cherche quelqu'un ! Je dois le livrer à Dodge, pour qu'il paye les conséquences de son délit !
- Ah je vois, jeune homme ! Un chasseur de primes n'est-ce pas ?
- Yep, c'est exact ! J'viens de m'équiper et j'suis à sec, il m'faut de l'oseille ! Et j'viens de trouver une cible à débusquer ! D'ailleurs, j'voulais vous d'mander ... Vous pourriez pas m'emener aux montagnes ? J'dois m'y rendre !
Le marchand eut un petit moment d'hésitation avant de reprendre :
- C'est pas de refus ! Vous m'avez l'air sympathique, mon cher ! Je vous embarque, montez !
Alors que je prenais place à côté de lui sur son chariot, il m'expliqua qu'il devait justement ce rendre chez lui, en passant par ces fameuses montagnes ! J'avais bien du bol sur ce coup là ! Pour lui donner un peu de ma reconnaissance, je le remercia vivement :
- Merci l'ami ! Sans vous, je n'sais pas combien d'temps j'aurais mis, à parcourir ces plaines, avant de rejoindre les montagnes ! C'est vraiment sympa d'vot' part ! Comment vous v'z'appelez ?
Le marchand me regarder d'un air assez amusé ! Il ne devait jamais avoir entendu un gars de mon espèce parlez comme ça ! Mais bon j'étais Irlandais aussi, fallait le savoir. J'avais un peu de mal à me familiariser avec le langage américain civilisé ! Me souriant, il me répondait donc :
- Je m'appelle Phil Dawson monsieur ! Je suis marchand ! Un colporteur précisément ! Je vais et je viens de ville en ville, pour vendre de mon matériel ! Et comme j'ai entendu parler de cette fête à Dodge, je suis venu ! Et vous, quel est votre nom ?
Remontant mon chapeau, sur le crâne, je lui répondis :
- J'm'appelle Michael Smith, j'suis né, seul enfant d'une famille d'fermiers Irlandais. D'après c'que j'sais, mes parents ont immigrés aux États Unis, avant ma naissance. J'suis né à Dodge, dans des conditions un peu d'ficiles mais au final, le docteur y est arrivé ! Je l'connais pas c'gars là, mais j'lui dois la vie !
Le marchand écoutait mon histoire, intrigué, tout en continuant le voyage. Bientôt, on arrivait à hauteur des montagnes. Il arrêta une dernière fois sa carriole, et je descendis, me retournant vers lui :
- J'vous aurez bien donné d'l'argent pour vous r'mercier, mais j'suis à sec ! Si jamais vous r'venez à Dodge, une fois que j'aurais mis ma cible derrière les barreaux pour toucher la prime, on fêtera ça avec un p'tit verre ! Ca vous dit ?
Le marchand me regardait, avec un air de compréhension :
- Cela ne fait rien monsieur ! Tout le plaisir était pour moi ! Ceci étant dit, un verre au saloon, ne me déplais pas ! Au fait ... Faîtes attention au coin ! Ca peut être dangeureux !
Avant de partir, je lui serra la main, pour conclure :
- J'vous suis r'connaissant ! Merci pour l'conseil, n'vous en faîtes pas, j'ferais attention ! A une prochaine fois j'espère Phil !
- J'espère aussi qu'on aura l'occasion de se revoir monsieur Smith ! A bientôt !

Alors que je m'éloignais, ce marchand en fit de même, relancant sa monture au trot ! De mon côté, j'arpentais les montées rocheuse, à la recherche de cette maudite cabane. Pour ne pas éveiller l'attention de cette crapule, je me faufilais à travers les arbres. Les mains sur mes deux colts, je me préparais à le prendre par surprise, pour être sûr d'empocher la prime. Aux alentours du cabanon, j'avais aperçu un chariot vide. J'allais probablement m'en servir, pour mon retour sur Dodge. J'étais plus qu'à quelques mètre de la petite maison. Je m'y approchais accroupi, pour ne pas me faire voir. Par chance, en voulant scruter l'intérieur, j'avais vu ce dernier de dos, mettant en ordre le dessus de la cheminée. Il ne m'avais pas vu !

Il était tant pour moi de rentrer dans la cabane, pour passer à l'action. A peine ayant ouvert la porte, je me présenta, les deux colts pointés sur lui :
- Hey ! Retourne toi doucement Andrew ! J'suis venu te chercher pour te ramener à Dodge ! On t'y attends !
Je voyais son révolver, sur la table, à deux mètre de lui, des cartouches posées à côté. Prévoyant le coup, j'avais préféré lui dire deux mots :
- N'essaye pas d'faire le con ! J'peux te trouer la peau d'où j'suis ! Rends toi gentillement, plutôt qu'de te j'ter dans la gueule du loup et crever bêtement, comme un chien !

Alors que je lui parlais, cette ordure ne me répondais pas ! Il était intimidé, il avait quelque chose derrière la tête ? Allez savoir ! C'est quand j'avais rangé mes colts dans leurs holster, qu'une balle siffla près de ma tête. Instinctivement, comme je ne voulais pas me faire trouer, la peau, je me rua sur la table, pour la balancer, en en faire une protection. Une autre porte se trouvait derrière, moi, mais ... Ca allait être sûrement risqué de la prendre ! Il m'avait bien eu, car, en tournant ma tête en direction de l'homme près de la cheminée, je m'étais rendu compte qu'il s'agissait d'un épouventail. Comme je n'étais pas vraiment discipliné et que la "politesse", faisait partie intégrante de mon langage, des mots s'échappèrent sur le coup :
- Putain d'enfoiré ! Tu m'as bien eu, espèce de salopard ! J'ai pas dis mon dernier mot, sâches-le ! J'suis bien déterminé à te ramener vivant pour que tu pourrisses en cellule, crevûre !

Sur le ton de la colère qui m'emportait, je voulais bien me le faire ! Le problème c'était que cette enflure devait être armée jusqu'aux dent ! Mais quoi qu'il en était, je ne voulais pas y laisser ma peau. Me demandant où est-ce qui pouvait bien se terrer, je lui lança d'autres paroles, afin qu'il y ai de l'espoir, qu'il me réponde :
- Tu t'caches où, espèce de lâche ?! Tu restes planqué dans les arbres, pour essayer de mieux m'avoir en espérant que je sortes ? Tu t'fourres le doigt dans l'oeil, sale chacal ! Tu verras, quand tu te retrouveras à pourrir derrière les barreaux, avant de te faire étrangler par une corde ! Tu fr'as moins l'malin !

Je marquais une courte pause, étant sur le qui-vive, puis je repris, toujours aussi énervé :
- J'me suis décidé à te faire pendre, t'entends ?! Te faire rôtir, suspendu au soleil, tas de fumier ! Rentres dans la baraque, si tu es un homme !

Allez savoir ce qu'il allait faire maintenant ! Je priais tous les Dieux, pour ne pas finir dans une grosse flaque de sang, qui serait le mien ...